Ministre éclair

Au cœur du manège effréné des Ministres de l'Éducation, où les grèves n'arrivent plus à suivre les changements de ministre, la présidence orchestre une farce mélodramatique digne des plus grandes tragédies comiques.

Dans un ballet ministériel plus rythmé que le "Lac des Cygnes" sous acide, se passe le flambeau à une succession vertigineuse de visages (Gabriel Attal, succédant à Pap Ndiaye puis relayé par Amélie Oudéa-Castéra, remplacé par Nicole Belloubet), dans un exercice qui semble moins relever de la gestion éducative que d'un numéro de prestidigitation maladroit.

Pendant ce temps, les imprimeurs, seuls vrais gagnants de ce cirque, voient leurs caisses se remplir à chaque changement d'entête ministériel. Ah, quelle époque pour être imprimeur !

Tandis que le navire éducatif cherche son capitaine, le spectacle, lui, continue, offrant au personnel éducatif le rôle ingrat d'audience perpétuellement déçue, témoin d'une pièce où les promesses s'envolent aussi vite que les ministres.