Circulaire 6434-SG : rémunération des contractuels, la Startup Nation est-elle en marche vers la fin du statut de Fonctionnaire ?

Ah, la "Startup Nation" marche fièrement vers le crépuscule des fonctionnaires, armée de la Circulaire 6434-SG comme un chevalier brandissant son épée en mousse. Qui a besoin de fonctionnaires quand on peut avoir des CDI brillants de mille feux d'artifice, éphémères mais tellement plus lumineux ?

Cette fameuse circulaire Circulaire 6434-SG, digne d'un roman de Kafka décoré par Picasso, met en lumière la grande foire aux inégalités entre les heureux élus en CDI et les fonctionnaires, ces reliques d'un temps révolu. Avec une générosité de bon aloi, elle propose des salaires plus attrayants pour les CDI, semant ainsi les graines d'une réflexion existentielle sur le devenir du statut de fonctionnaire.

Mais attention, le spectacle doit continuer, malgré un budget plus serré que le jean d'un adolescent dans les années 2000. Comment donc, se demande-t-on, financer cette extravagance sans vendre la Tour Eiffel sur eBay ? La réponse reste enveloppée dans le mystère, tel un tour de magie dont le lapin refuse de sortir du chapeau.

Pour qui a-t-on pondu ce mémo ? Pour les petits camarades du club très fermé des mégaprojets parisiens ? Car chez nous, les contractuels sont bien loin de nager dans le bonheur promis par cet Eldorado de papier ; ils flirtent plutôt avec les frontières de l'exploitation.

Cet élan vers la modernité, piloté par cette circulaire signée d'une première ministre sur le départ, invite à une introspection profonde sur l'avenir de notre fonction publique. Ce débat, aussi animé qu'une réunion de famille à Noël, est crucial pour s'assurer que l'innovation ne rime pas avec la disparition des valeurs du service public.

Et pendant que la "Startup Nation" se pavane dans sa quête de modernisation, elle récolte sans le savoir les fruits amers d'une crise des vocations qui menace de transformer des secteurs aussi essentiels que l'Éducation et la Santé en déserts professionnels.

Entre la carotte d'une rémunération attrayante et le bâton de la réalité budgétaire, le gouvernement danse sur un volcan, risquant de réveiller le mécontentement de fonctionnaires compétents, désormais spectateurs désabusés de collègues mieux lotis. Voilà une étincelle qui pourrait bien enflammer la poudrière du service public.

J’adhère